Aimé-Jules Bizimana, Oumar Kane et Gaëtan Tremblay ont obtenu une subvention du CRSH dans le cadre du programme Savoir pour analyser le renouvellement du service public audiovisuel à partir des cas canadien, britannique et français.
Avec l’avènement de l’internet, les “creative commons” doivent être pris en compte dans le cadre d’une nouvelle économie dite créative comme dans l’analyse des transformations des industries culturelles qui leur servent de modèle. Par ailleurs, les réseaux numériques représentent un défi de taille pour les télévisions traditionnelles en ce qu’ils grugent leurs auditoires et amputent leurs revenus publicitaires. Mais la vitalité du mouvement des “knowledge and creative commons” sur l’internet devrait également attirer l’attention des radiodiffuseurs, en particulier des chaînes publiques, dans la mesure où il pourrait inspirer un renouvellement du service public, en facilitant une plus grande accessibilité aux productions culturelles.
La recherche vise à évaluer dans quelle mesure le mouvement des “knowledge and creative commons” permet à la Société Radio-Canada/Canadian Broadcasting Corporation, à France Télévisions et à la British Broadcasting Corporation de repenser et de reformuler leur mandat de service public, ainsi que de renouveler leurs pratiques, dans le contexte créé par le développement de l’internet et le repositionnement des industries culturelles dans le plus vaste secteur des industries créatives.